Départ

Le vent charriais du sable, encore et toujours du sable. De plus en plus d'ailleurs, trop pour être sans un sens...

"Hmmm...

- Qu'y a-t-il mon ami ? Que sent-tu ?

- Tu ne pourras pas repartir aujourd'hui, sent-tu le goût du sable ?

- Cela à un goût de sel je trouve, pourquoi cette question ?

Le tauren parti d'un grand rire et revint à l'abri de la caverne, son pelage de jai se confondant avec les ombres...

- Un vent d'est, un gout de sel, c'est une tempête qui se prépare, ami Elfe. Demain nous pourrons repartir.

-Nous ?

-Oui nous, je viens avec toi, mon aide te sera précieuse je pense. Et puis j'en ai assez de cette région, le monde m'appelle.

- Ma foi si il t'es grès de venir avec moi je n'ai rien contre, bien au contraire."

Et ils s'enfoncèrent de nouveau dans les profondeurs qu'ils avaient quittés, laissant le vent et le sable creuser les canyons et éroder les pointes...

toi t'es aux milles pointes en ce moment on dirait^^et ça t'inspire^^

Joliment poétique :-)

Qui est cette charmante damoiselle...?

Le vent vient des Salines =O

L'elfe c'est ton reroll ? Il va avec toi aux Mille pointes ? ^^

Plein de poésie en tout cas c'est vrai.

"Allez, hop!! debout dormeuse.

- Hmrmhmm...

- Je ne veux rien savoir, il est l'heure de se lever, notre route pour les Salines sera longue et nous devons arriver avant le coucher du soleil.

- Oui, oui, ça va. J'arrive...

Le rire du Tauren acheva de réveiller l'elfe qui s'extirpa en maugréant de ses couvertures.

- Hé mais... le soleil se lève à peine.

- Oui et c'est maintenant que notre voyage sera le moins pénible, car à moins que tu n'ai une monture nous irons à pieds. Or si tu en avais une les Totems-sinistre ne te l'aurons pas laissée quand il ont fui à mon approche donc : DEBOUT !!!!"

Le bond de l'elfe déclencha chez le Tauren un autre fou rire qu'il retint à grand peine, par respect pour celle qui allait suivre la même route que lui pendant un certain temps. Ils finirent de préparer leurs affaires et partirent, suivant la route, droit sur l'est. Après quelques heures de marche ils arrivèrent à la limite des terres du sel. Ils prirent à peine le temps de manger sans même l'ombre des pitons que la position du soleil rendait inexistante, puis ils repartirent.

"Euh dis-moi... pourquoi quitte-tu la route ici??

- Parce ce que notre étape de ce soir ne se situe pas en bordure de la route amis un peu au delà, nous ferions d'ailleurs bien de nous dépécher, le soleil ne tardera pas à laisser la place à la Lune. Or si la nuit est ton amie, Elfe, ce n'est pas mon moment préféré dans ce genre d'endroits...

- Bon soit... Hé comment ça la nuit est mon amie?? Je suis une Elfe de sang je te signale!!

- C'est cela oui et ma tante Hurl Sabot-de-Mort, doit son prénom à sa douce voix, répondit le Tauren, ironique.

- Je ne te permets pas de...

- En ce cas je me permets tout seul jolie damoiselle, coupa le Tauren, soudain grave et menaçant, si tu est la marchande Elfe de Sang que tu prétend incarner alors il faudra m'expliquer ces marques que la boue et le sang séché ne cachent pas suffisamment, cette capacité à t'effacer dans les ombres et même en pleine lumière quand tu ne bouge plus, ainsi que ce loup qui nous suit depuis notre départ et dont j'ai repéré les traces et la présence depuis que je t'ai sauvée..."

A suivre...

Le Tauren arrêta là son récit, un peu gêné de sa brutalité en cet instant. Sa compagne éclata de rire devant sa mine déconfite et au souvenir de ce jour :

"J'avoue que ce jour là tu m'a fait un peu peur, car tout rapide qu'est Aloon tu aurais pu me tuer cent fois avant qu'il n'arrive, transportant mes armes et mon équipement, dit-elle appuyée contre le loup géant et noir qui était son familier.

- Et j'ai même un peu honte de m'être énervé ainsi, j'aurai pu céder à un accès de fureur et te tuer, ce que jamais je ne me serait pardonné...

- Exa, heureusement que tu t'attache vite aux gens Eyko, cela m'a sauvé je pense. Mais continue donc ton récit, cela fait du bien de se rappeler le passé..."

Eykolan, puisque tel est son nom, repris son histoire :

"L'elfe, sur la défensive, répondit : "Soit, je ne suis pas une Elfe de sang, et encore moins marchande. Mais alors tu n'est pas un ermite, tes connaissances laissent présager que tu as fréquenté le monde.

- Ma foi tu as raison, mais tu peux te détendre, je ne te ferai pas de mal, j'aurai eu mille fois l'occasion de te tuer si je l'avais voulu, mais je n'y aurait aucun intérêt, et puis la compagnie est rare en ces temps de guerre et de haine. Continuons si tu le veux bien, nous en reparlerons ce soir.

- Euh... je peux rappeler mon loup ?

- Oui évidement."

La chasseresse se tourna vers le désert et siffla, en moins d'une minute le loup fut là, il était gigantesque, même pour un loup géant, et d'un noir de jai, sauf une bande blanche qui allait d'un œil à l'autre en passant par le dessus du museau. Il portait des sacoches et des armes. Et ils quittèrent la route, groupe hétéroclite, non sans que l'Elfe repris son arc et son carquois, se sentant rassurée de les avoirs à ses côtés. En soirée ils arrivèrent en vue du chanp de course, au bruits s'élevant du campement on devinait un rallye en préparation.

"Nous ferons halte ici au moins pour la nuit, si la course àlieu demain alors nous y assisterons, puis nous repartirons.

- Entendu druide."

L'autre la regarda un peu surpris, puis distingua son sourire dans la pénombre, un sourire qui voulait tout dire...

L'accueil fut chaleureux et ils se virent allouer un tente pour la nuit. La course se passait effectivement le lendemain, à la grande joie des deux compagnons, l'un parce qu'il en avait déjà vu et aimai bien en voir, l'autre parce qu'elle en avait entendu parler et était en tous les cas très curieuse. Une fois installés dans la tente et le feux allumé il prirent la décision de se dire leurs nom respectifs, l'Elfe avait pour nom Cynlenia et son loup avait pour nom Aloon. Au moment où il entendit ce nom, Ekolan eu l'image fugitive d'un guerrier Orc de ses amis à l'esprit puis se présenta à son tour.

Cynlenia entreprit alors de se changer, elle se redressa, abandonnant là sa cape mitée et sa vieille robe. Elle se tenait désormais torse nu devant le druide, n'étant plus vêtue que de son pantalon et de ses bottes, dont on devinait qu'ils avaient tous deux servis, et pas a une marchande. Elle ouvrit ensuite les sacoches et revêtit son plastron de cuis par-dessus une chemise en lin simple, rajoutant aussi une paire de brassards, des gants, un cape et deux épées, une longue et une courte. Elle repassa enfin son arc et son carquois à son épaule, fière et droite, telle une déesse de la chasse, son loup à ses côté."

Eykolan s'étira, déployant toute sa hauteur et se rassit, silencieux.

"Et bien?? l'histoire n'est pas finie ce me semble.

- Non en effet, mais il se fait tard et la nous devons nous reposer, après-demain sera long et dur, il nous faudra toute notre énergie.

- Bon bon, ok. dors bien."

Ce faisant elle se leva et déposa un baiser sur le mufle du Tauren, avant d'aller se caler contre son loup, et de s'endormir. Eykolan la contempla un moment, profitant de ce qu'elle dormait, ce qui lui valu un regard entendu, mais positif, d'Aloon. Il se laissa ensuite glisser lui aussi dans le doux monde des rêves...

Ah c'est une elfe de la nuit qui est avec Eykolan :O

Serait-ce une belle histoire d'amitié entre deux personnages de deux factions opposées qui commence ? *-* ça serait beau ! Enfin une tentative de rapprochement entre Alliance et Horde ^^

Pourquoi le loup de la chasseresse s'appelle Aloon >.< c'est étrange...

J'aime bien ce Eykolan ^^

Le fait qu'il soit druide et soit normalement au service du cercle cénarien le rend empathique avec toute forme de vie donc avec cette elfe de la nuit, ou alors il est simplement de nature pacifique ? :')

Moi je dis que c'est une belle histoire et ya quelquechose qui me chagrine :

Eykolan a écrit:

son loup avait pour nom Aloon. Au moment où il
entendit ce nom, Eykolan eu l'image fugitive d'un guerrier Orc de ses
amis à l'esprit

tu parle d'un autre perso que tu possède ou possédé ?

Jar retournes en français ! tu fais trop de fautes d'orthographe !

Du sang !
De la violence !
Des meurtres !

Plus sérieusement, si je peux t'apporter un conseil, travaille un petit peu plus la ponctuation (genre virgules) afin de mieux rythmer ton récit et ainsi éviter les phrases de 15 bornes...
Sinon, joli boulot, c'est vrai que l'idée est pas conne du tout...

Bonne chance pour la suite !

Genre j'ai l'impression d'entendre ma mère :

Ma mère a écrit:

Antony c'est pas en mettant des fautes partout que tu va arriver à avoir ton BAC !!!

Je le deux une deuxième fois et j'ai horreur de me répéter:

OCCUPER VOUS DE VOS PATATES BORDEL !!!!!

Pour l'instant je fait pas attention a ceux que j'écris mais tant que je me comprends sa me va POINT !

OUI MAIS NOUS ON A DU MAL A TE COMPRENDRE !!!!!!!! OBLIGEE DE RELIRE TES PHRASES OU DE TE LIRE DOUCEMENT A CAUSE DE CES FAUTES ! C'EST PERTURBANT POUR LA COMPREHENSION !!!!!

Bon ben je vais me cacher dans ma grotte et écrire des poèmes !

c'est une bonne idée ça :p

Snow : Eyko n'est pas belliqueux de nature et tend plutôt à être pacifique. Cela ne l'empêche pas d'entrer dans de terrifiantes colères quand il le faut, mais passons.

Snow, Jar : Aloon est mon reroll war Orc que je joue très peut souvent. Cynlenia est ma chasseresse Elfe de la nuit et a effectivement un loup du nom de Aloon comme pet. Elle fut crée avant Eyko, Aloon, Aldier et Sorgsaur (tous sont dans la guilde).

Je reprendrai le récit d'ici peu.

voila enfin quelqun qui répond doucement et tranquillement.

Estar !!! Je quitte ma grotte et je lance un raid contre l'orthographe !!!!

euh...dans le bon ou le mauvais sens ?

"Après une paisible nuit, dérangée seulement par les jurons des mécanos qui préparaient les bolides pour la course, Eykolan s'éveilla et se redressa en prenant garde à ne pas déranger celle qu'il pensait désormais pouvoir considérer comme "une amie". Cynlenia dormait encore, blottie contre son loup. Aloon ouvrit un œil et, voyant qu'il n'y avait aucune raison de se lever, le referma, fidèle à sa réputation du loup le plus flemmard d'Azeroth. Eykolan partit, sur la demande d'un des organisateurs, dégager la piste des bêtes agressives qui s'y trouvaient et toucha en retour un paie qui permettrait de le nourrir ainsi que l'Elfe et son loup pendant quelques jours. A son retour Cynlenia se tenait devant la tente, équipée et parfaitement réveillée, Aloon à ses côtés.

"Eh bien Tauren, la nuit fut bonne ?
- Assez oui, je t'en remercie. Je me suis permis d'aller collecter de quoi nous assurer notre subsistance pendant quelques jours, lâcha le druide, sarcastique.
- Je ne te savais pas des talents de voleur, répondit l'Elfe sans se démonter."

Eykolan allait répondre quand il distingua l'amusement dans la voix de la Chasseresse et il laissa passer, sachant que de toutes les manières les femelles avaient toujours le dernier mot... Après cet épisode matinal il assistèrent à la course, gagnée par des gobelins (Eykolan tenant ainsi sa revanche) qui réussirent l'exploit de passer tous envie et entier dans un char qui aurait la chance de servir une seconde fois. Ils s'esquivèrent ensuite de la fête de fin de course, reprenant vers le sud, et vers Tanaris.

Ils approchaient du col permettant le passage de l'extrême sud des Milles-Pointes au nord de Gadzetan quand Eykolan les fit arrêter.

"Attends...
- Oui j'ai repéré leurs traces et Aloon les a sentit, trois humains et un Elfe de la nuit.
- Prenons les à leur propre jeux, fait le tour avec ton loup, passes par les montagnes et prends les de flanc, je les prendrai d'en haut.
- Attends voir nounours, que je puisse passer par ces montagnes escarpée sans me faire repérer soit, j'admets, mais toi...
- Fais moi confiance, se contenta de répondre le Tauren, qui devint félin et disparut, se fondant avec le désert de sel."

Décontenancée, Cynlenia prit par les rocs acérés et se retrouva au dessus des embusqués [/i]"Un Guerrier, un Mage, un Prêtre et une voleuse...Soit, paix à leurs âmes."[i] Elle distingua un reflet qui avançait vers le lieu de l'embuscade, le plan d'Eyko aurait été parfait s'il n'y avit eu la voleuse, la plus apte à le repérer. Elle plaça sa marque sur cette dernière et, visant avec soin, L'abattit en la regardant droit dans les yeux, juste alors qu'elle la repérait, ELLE. La roublarde Elfique s'effondra en poussant un râle, alertant ses compagnons, alors que ceux-ci fixaient, étonnés, la flèche plantée dnas le cou de leur complice, Eykolan contournait le prêtre et l'enchaîna. Tout se passa alors très vite : Cynlenia envoya Aloon attaquer le guerrier, s'occupant du mage d'une flèche bien placée, de deux en fait, histoire d'être sûre (et puis cet humain avait vraiment un tête de pervers). Le temps qu'Aloon arrive, le prêtre était mort, le dot labouré de coups de griffes, et le guerrier se retrouva en très mauvaise posture, pris à parti par un ours cornu et gigantesque qui était apparu en lieu et place du lion famélique mais tout aussi cornu qui avait tué son compère. L'arrivée du loup l'acheva, dans tous les sens du terme. Après avoir dégagé les corps du bords de la route et les avoir fouillé, Elfe et Tauren arrivèrent à Tananris où une nouvelle surprise les attendaient :

"Holà, Tavernier, à boire et à manger pour mon amie et moi-même.
- Ça arrive, répondit un gobelin à la voix nasillarde en contournant son comptoir, alors qu'est ec'qu'ej vous sert ?
- Deux bières et un r'pas pour deux s'teupli Nasill, répondit le Tauren.
- Attends voir toi, le gobelin réfléchit un instant, ma'b'sang, voilàti po Eyko qu'est d'retour. Ben mon vieux qu'est c'tu raconte ? continua le peau verte toujours en langue du Banc.
- Sers nou d'bord Nasill, on causera après, pis si t'a deux chamb' d'libre on les prends.
- Dak'Eyko j'vois ça et j'reviens."

Une fois le gobelin partit Cynlenia se tourna vers son compagnon de route :

" C'est quoi cette façon de parler ? Jamais entendu ça.
- On appelle ça la langue du Banc, je t'expliquerai pourquoi plus tard, contente toi de faire bonne figure et pas trop de vagues, tu as mis Aloon à l'écurie ?
- Oui, le gobelin était terrifié mais il l'a accepté de s'en occuper quand même, puis tournant la tête vers le dénommé Nasill, voilà ton ami qui revient.
- Ça aussi on en reparlera plus tard, grommela Eykolan.
- V'là l'nifflard mes gaillards, parcontre Eyko n'ai pas deux chamb' vous d'vrez faire caus'commune.
- Ah... Bon t'pis. t'a tant d'mond'kça en c'te saison ? C'est pas d'coutume si j'ai raison.
- Ben tu sais avec l'annonce d'la guerre, les gens prennent le route, on a des tas d'guerriers qui vont à Hijal, prendre des ordres et partir g'royer cont' le fléau. Pas une bonne époque pour les affaires aux Royaumes, mais ici on s'porte plutôt pas mal. El'courses continuent et tout et tout. La guerre, pus c'est loin pus ça rapporte.
- Ouaip, t'la dis Nasill, t'la dis. Bon on va monter aux chamb' après ça, la journée a été longue. D'ailleurs pense voir à faire nettoyer l'col, ya quat' zianceux qu'ont tendu un embuscade, z'ont pas survécut.
- Si t'es passé par là, j'veux bin l'croire, rigola l'autre, allez j'vous laisse manger, pis fais moi signe et j'vous fais conduire."

Après un repas, disons... acceptable, ils se firent conduire à une chambre plutôt bien entretenue dont un lit double occupait plus de la moitié. On les laissa là, le soleil se couchait par la fenêtre. Ils se regardèrent un moment, gênés de cette intimité, l'absence du loup donnant un toute autre dimension à la situation que lors de la halte précédente. Cynlenia se décida alors à agir, autant pour rompre le blanc que pour détendre son compagnon. Elle comença par...

Par quoi?? telle est la question, maintient du suspens jusqu'au prochain épisode ^^

raaaa veux la suite !

arf, t'es salaud sur ce coup là Eyko ^^

Cynlenia se décida alors à agir, autant pour rompre le blanc que pour détendre son compagnon. Elle commença par dévêtir son compagnon avant de faire de de le laisser faire de même sur elle, ses mains à la fourrure douce lui caressant délicieusement le corps. Il se laissa ensuite faire lorsqu'elle le poussa sur le lit et se montra moins coincé une fois la glace brisée de si belle manière. Il vécurent ainsi leur première nuit d'amour sentant qu'ils étaient destinés à cette nuit depuis toujours. Le matin les trouva à peine reposés de la veille, enlacés et heureux, tout simplement. Ils se vêtirent et descendirent se restaurer, puis Eykolan échangea avec Nasill les dernières nouvelles contre une promesse de revenir. Ils récupérèrent Aloon auprès d'un maître des écurie soulagé. Ils reprirent alors la route vers le port de Gadzetan et un bateau pour les Royaumes de l'Est."

Eykolan s'accorda une pause avant de reprendre :
"Ce sera tout pour ce soir.
- Soit, le passage de la fin compense le raccourcissement de ce soir, répondit l'Elfe en jetant un regard entendu à son compagnon.
- Ta capacité de prévision à court, moyen et long terme me surprendra toujours...
- Que veux-tu dire par là ?
- Que tu savais que j'en arriverai là ce soir, et que tu as tout prévu : Aloon à l'écurie, auberge confortable... Je me trompes ?
- Pas le moins du monde mais tu as cassé mon effet..."

Alors que sa raison de vivre faisait mine de bouder, Eykolan réprima un rire et se rapprocha d'elle pour "lui présenter ses plus plates excuses" ; excuses d'ailleurs promptement acceptées par une Elfe ravie et au yeux brillants, reflet de ceux de celui à pour qui elle sacrifierait tout, même sa liberté. Ils passèrent une nuit moins timide que celle narrée plus haut avant de s'endormir enfin, elle reposant sur son large torse, bercée par sa respiration lente et régulière.

Pendant ce temps là Aloon avait trouvé deux choses : tout d'abord bien pratique le fait que sa maîtresse coupe son lien avec lui pendant ses nuits d'amours et ensuite une ravissate louve, venant elle aussi des bois de la pénombre et donc en chaleur. L'écurie avait ça de bien, on y était tranquille, nourrit et à l'aise. Il n'eut, cette nuit là, rien à envier à sa maîtresse.

Grmbl, c'est un vrai bordel ton histoire... Un tauren et une elfe de la nuit ? La vache, ça doit envoyer ça... Pauvre, pauvre plumard !

lol, c'est pas un bordel, c'est juste la "partie intéressante du récit" ^^

Ah ouais aussi...

"Ils eurent un bateau en peu de temps et la traversée se fit sans problèmes, il voyagèrent ensuite de par les Royaumes de l'est pendant un assez long temps, duo insolite d'un Tauren et d'une Elfe de la nuit. Un loup les suivants. Ont les reconnaissait maintenant partout où ils allaient, et on les y accueillait en général bien. Il faut dire que, parmi les rumeurs qui les précédaient, une disait qu'une fois des Elfes de Sang avaient voulu tuer Cynlenia, ils avaient connu la colère d'Eykolan et a avaient laissé passer leur chemin au deux Compagnons Libres."

Fin de la première partie : Départ

Début de la seconde partie : La Rage
Là s'arrête le récit de la bouche d'Eykolan, voici pourquoi :

Nous arrivons ensuite dans une partie bien plus récente du récit, peu avant que retentisse par tout Azeroth l'appel des guerriers, de la Horde comme de l'Alliance, pour combattre la Légion Ardente au Mont Hyjal. Nos amis se trouvaient à Gangrebois (avant la corruption) et se joignirent au force en présence. Ils eurent l'occasion de faire connaissance avec Illidan et Malfurion Hurlorage, ainsi qu'avec la prêtresse Tyrande Murmevent, compagne du précédent. Ils connurent aussi Thrall et Jayna Portvaillant, ainsi que Cairm Sabot-de-Sang. Ils préparèrent les défenses de l'Arbre-Monde aux côtés des grands et combattirent la Légion Ardente.

Et c'est la que les choses se corsent, pendant le combat ils se distinguèrent par leur rage et leur volonté inflexible, alors que tous reculaient devant un trio d'infernaux qui avançaient, il firent face et combatirent, les démons ne firent pas le poids devant la puissance et l'aura qui émanait d'eux. Leur intervention et leur présence redonnaient courage et force aux combattants, vint alors le malheur, sans prévenir, à l'improviste, comme une connaissance que l'on a plus vu depuis longtemps et qui ne trouve rien de mieux que vous faire une mauvaise surprise pour fêter les retrouvailles. Dans la rage du combat Eykolan vit une lame percer le cœur de Cynlenia, celle-ci regarda le bout de fer dépasser de ventre, le trancha, se dégagea de la lame, se retourna vers le Gangregarde responsable de cet acte et le décapita avant de se tourner vers son aimé une dernière fois, de tomber à genoux et de mourir...

Oubliant les blessures minimes et multiples lançant son être brisé, Eykolan profita de l'ébahissment des démons et des mortels devant ce prodige et entra dans une rage terrible, il leva le bras et, bâton à la main, incanta. Une onde de magie parcouru les démons devant lui, les réduisant en cendres, Puis il s'approcha de Cynlenia et, genoux, rattrapa son corps avant qu'il ne s'effondre par terre. Alors que le combat reprenait autour de lui, il se recueillit quelques instants, indifférent à ce qui l'entourait. Enfin il déposa un dernier baiser sur le front de celle qu'il avait aimé et se redressa, Aloon était à ses côtés, communiquant avec lui par la pensée, priant Eykolan de lui offrir d'accompagner sa maîtresse dans la mort en la vengeant. Le Tauren acquiesça et murmura quelques mots connus seulement de quelques maître druides, le loup devint d'un noir de jai, sauf une bande blanche qui courait d'un œil à l'autre, passant par le museau. Il couru au milieu des démons, grandissant à mesure qu'il avançait parmi eux et en tuait. Il finit par atteindre 1m80 au garrot pour près de 4 mètres de long. A ce moment il arriva au centre de l'armée ennemie, devant un des généraux d'Archimonde. Là il rendit l'âme et emporta avec lui pas loin d'un millier de ces horreurs, détruisant les portails alentours, tuant le général et blessant les autres.

Eykolan, satisfait, repris son avancée vers l'ennemi, ses alliés le regardaient avec un regard empreint de respect, mêlé d'appréhension. Il tuait tout démon croisant sa route, les plus faibles tombaient sous son regard, les plus puissant sous son bâton, il enchaînait les formes, passant de l'ours au lion sans perdre un instant. Puis il atteignit un point chargé magiquement et révéla sa nature profonde, il s'agenouilla et incanta dans une longue si vielle et puissante que seule les Totems-du-Rêve (la famille d'Eykolan) la connaissent encore, il devint ombre et fumée, son pelage noir se faisant de moins en moins solide, devenu un être tout de brume il entama le massacre, le vrai. Il progressait vers Nordrassil et, parvenu, devant Malfurion, fit dont de ce qui lui restait d'énergie vitale pour finir de charger l'Arbre-Monde. Il redevint Tauren et s'effondra, au pieds du druide le plus puissant d'Azeroth.

A partir de là l'histoire devient brumeuse, difficile à suivre. On sait qu'Eykolan s'est éveillé aux Pitons-du-Tonnerre, il reprit alors la route sur la voie du druide, depuis le début. Ayant donné jusqu'à ses ultimes pouvoirs pour aider à sauver Azeroth. Les temps furent durs, il devenait de plus en plus effacé, la Horde et l'Alliance reprenant leur éternel combat. Il ne parvint pas à savoir ce qu'il pouvait être advenu du corps de sa belle, il allait se laisser mourir quand lui fut redonné une raison de se battre, un raison de vivre et de se lever chaque jour que firent, font et feront les titans. Alors qu'il errait aux Pitons, il rencontra, assis au bord de la mare, un Tauren du nom de Moraziel. Celui-ci faisait partit de La Grande Armée. Curieux, Eykolan lui adressa la parole, cherchant à en savoir un peu plus sur cette fameuse armée. Ce qu'il entendit lui plût et Moraziel accepta d'intercéder pour lui auprès de son mentor (sauf erreur de ma part, corrige moi si besoin Morra ^^), un Druide du nom de Morraziel, Tauren également, qui le fit devenir conscrit de La Grande armée.


Ici se termine la deuxième et courte partie de ce récit, je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici et de vos avis constructifs (enfin plus ou moins quoi) sur ce sujet.

Ici commence la troisième partie de cette histoire : La Grande Armée. J'en ferai un résumé pour ceux qui en aurait loupé des morceaux.

J'attends bien sûr vos avis sur le récit qui précède et le récit dans son ensemble.

Cordialement,

Eykolan, Le Rêveur.